Tu envisages le repreneuriat ? Apprends à gérer la transition, éviter les pièges émotionnels et réussir ton acquisition.
Tu veux faire grandir ton entreprise rapidement ?
Et si la meilleure façon d’y arriver, ce n’était pas de démarrer un nouveau projet… mais de reprendre celui de quelqu’un d’autre ?
En ce moment, le marché du repreneuriat est très actif au Québec. Et c’est tant mieux.
Parce que, derrière chaque entreprise à vendre, il y a peut-être une opportunité.
Une main-d’œuvre précieuse. Un actif bien rodé. Une structure existante bien rodée.
Et surtout, une occasion de grandir et de propulser ton développement et ta performance actuelle.
Alors, comment faire pour que ça se passe bien ? Richard D’Amour, avocat et associé chez Fortier, D’Amour Goyette, nous a offert quelques trucs lors d’un récent épisode du podcast Portrait de leader, que je te résume.
Le repreneuriat, un marché en plein boom
Parce que le repreneuriat, ce n’est plus une tendance marginale, c’est une stratégie d’expansion à part entière.
Mais attention. Le repreneuriat, ce n’est pas une transaction froide, un truc comptable.
L’erreur la plus coûteuse : négliger l’humain
Tu veux racheter une entreprise ? Parfait. Mais sois prêt à gérer plus que des bilans. Car…
Tu vas faire face à des humains.
Des émotions. Des résistances. Des deuils, même.
Parce que, pour le vendeur, ce n’est pas juste une vente. C’est une grande partie de sa vie qu’il remet entre tes mains.
Il y a des vendeurs qui croient être prêts… jusqu’à ce qu’ils reçoivent une offre.
Ils vivent des montagnes russes d’émotions. Et si tu n’es pas prêt à gérer ça, tu risques de frapper un mur.
« Ce n’est pas de même que moi je l’aurais fait… »
Tu risques de l’entendre, cette phrase-là. Parce que reprendre une entreprise, ce n’est pas faire pareil. C’est faire autrement.
Et c’est pour ça qu’il faut que les deux côtés, vendeur et acheteur, soient prêts à coopérer.
Un bon repreneur, c’est qui ?
- Qui comprend que des concessions seront nécessaires ;
- Qui est prêt à collaborer ;
- Et surtout, c’est quelqu’un qui sait prendre sa place.
Parce que s’il y a une chose qui rend un transfert d’entreprise difficile, c’est de garder deux capitaines sur le même bateau.
Tu veux que ça fonctionne ?
Clarifie les rôles. Parle de la transition. Parle de l’après.
Et surtout, entoure-toi de professionnels qui comprennent ça pour rendre ta démarche de repreneuriat la plus efficace possible.
Parce que oui, la fiscalité, c’est important. Mais si tu ne règles pas les enjeux humains, le reste ne tiendra pas debout.
Le vrai test : la période de transition
- Est-ce que le vendeur veut s’en aller vite ?
- Est-ce qu’il tient à garder son titre de président ?
- Est-ce qu’il est ouvert à laisser aller ?
S’il reste, mais qu’il contredit toutes tes décisions… ça risque d’être difficile à gérer.
Prépare-toi aussi à ce que ça prenne du temps. Des mois. Un an. Parfois plus.
Oui, il faut respecter le rythme de chacun.
Qu’est-ce que tu dois retenir ?
- Prépare-toi.
- Communique dès le départ.
- Clarifie les rôles, les attentes et les échéances.
- Entoure-toi des bonnes personnes, pas juste des pros du droit et de la finance, mais aussi des gens capables de gérer l’humain.
Et ceux qui réussissent sont ceux qui osent avoir les conversations difficiles avant que ça accroche.Tu veux que ce soit fluide ? Sois clair. Transparent. Courageux.